Rencontre avec Antoine, responsable animation

Instant coulisses, portrait de salariĂ©. Aujourd’hui, nous allons Ă la rencontre d’Antoine, notre Responsable animation Ă OrciĂšres Merlette !
Bonjour Antoine, tu es responsable animation Ă OrciĂšres Merlette. Quel est ton parcours ?
Jâai 27 ans et je viens de Thonon-Les-Bains (74). Je me suis orientĂ© dans la filiĂšre audiovisuelle et mĂ©tiers du son en travaillant dans des théùtres, salles de spectacle et des festivals en plein air… En 2013 jâai dĂ©butĂ© une formation pour animateur et technicien son et lumiĂšre puis une autre formation en tant quâanimateur dâactivitĂ©s touristiques et de loisirs. Jâai commencĂ© Ă travailler au Pueblo Andaluz (Marbella, Espagne) avec le Club 3000 (Touristra Vacances).
Jâai rejoint Les Villages Clubs Du Soleil en dĂ©cembre 2015 en tant quâanimateur et technicien son et lumiĂšre sur le site de SuperbagnĂšres. Lâambiance mâa convaincu dây rester pour les saisons suivantes. En janvier 2017, je suis passĂ© responsable dâanimation !
Jâai ensuite enchaĂźnĂ© les saisons dâĂ©tĂ© et dâhiver Ă SuperbagnĂšres Ă ce poste jusquâĂ ce mois de dĂ©cembre 2018 oĂč jâai rejoint le VCS dâOrciĂšres-Merlette en compagnie du directeur que jâai choisi de suivre et de quelques anciens collĂšgues.
Quelles sont les choses que tu apprécies particuliÚrement dans ton travail ?
JâAIME âMe balader avec une licorne gonflable et un costume de fĂ©e.â
Ma folie pour lâanimation a commencĂ© en Espagne quand jâai commencĂ© Ă acheter mes propres costumes. Depuis, je me balade avec 3 valises remplies entiĂšrement avec une soixantaine de costumes, dont 4 avec des moteurs Ă gonfler ! Quand jâachĂšte un costume, la premiĂšre fois que je le porte, je me regarde dans un miroir, et si ça me fait rire câest que câest un bon costume. On dit que le ridicule ne tue pas, et je vous dis heureusement, sinon je serai mort depuis longtemps.
Une anecdote aux VCS Ă partager ?
Comme vous le savez peut-ĂȘtre, je suis responsable dâanimation mais Ă©galement technicien son et lumiĂšre sur les spectacles. Un jour jâai dit «jâen ai marre dâĂȘtre en cabine, je devrais ĂȘtre sur scĂšne». Sur un soir de cabaret, jâai dĂ» Ă©changer ma place avec un animateur qui Ă©tait sur scĂšne et que jâavais formĂ© pour faire le son et la lumiĂšre dâun numĂ©ro Ă ma place. Le numĂ©ro prĂ©cĂ©dant le mien se terminait, jâai envoyĂ© la musique dâinter et Ă©teint les lumiĂšres. Et lĂ , ça a Ă©tĂ© un vrai pĂ©riple, traversant les coulisses, la salle de sport, la terrasse extĂ©rieure dans la neige Ă -10°C, en petits talons, collant rĂ©sille et robe moulante, en courant pour rejoindre mes collĂšgues sur scĂšne. Et lĂ , complĂštement essoufflĂ©, jâai vu mon Directeur, Bertrand, rouge Ă lĂšvres dĂ©bordant, lunettes de mamie, et perruque cheveux chĂątains bouclĂ©s, prĂȘt Ă danser sur une chorĂ©graphie sur «ĂȘtre une femme» de Michel Sardou. Impossible de danser correctement ce soir-lĂ , câĂ©tait fou rire tout le long.
Depuis, jâai continuĂ© Ă faire tous ces aller-retours, et encore aujourdâhui Ă OrciĂšres, je continue.